Nos produits sont issus de l'agriculture biologique et certifiés par Certipaq-Aclave (FR-BIO 09)
Cela signifie qu'ils sont confectionnés à partir d'au moins 95% de matières premières cultivées conformément au cahier des charges du règlement CE n°834/2007, en particulier sans pesticides de synthèse, sans engrais chimiques, sans OGM ni irradiations.
Par ailleurs, chaque étape de leur transformation répond également aux exigences de ce règlement.
Focus sur les produits "naturels"
Tous les
composants de synthèse (conservateurs, arômes et colorants artificiels) sont conventionnels, c'est à dire non bio.
A noter aussi que les produits naturels, qui ne sont pas issus de cultures, ne nécessitent pas de label bio. C'est le cas pour:
- Les produits de la mer (hors produits d'élevage)
-
Les végétaux sauvages, dont les algues, qui ne sont pas issus d’une culture mais prélevés par cueillette dans leur milieu naturel.
-
Les minéraux tels que le sel
- L’eau
Cela explique donc l'absence de label bio sur notre gamme de sels et sur l'agar agar
Les organismes certificateurs
Pour être commercialisé comme issu de l’agriculture biologique, tout produit doit avoir été contrôlé et certifié par un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics.
Il existe 5 organismes certificateurs agrées en France: Agrocert, Certipaq (Aclave), Ecocert, Qualité France et SGS.
Tout opérateur (agriculteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit également déclarer son activité auprès de l’Agence BIO.
Le ou les contrôle(s) annuel(s) portent sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes…
Des prélèvements pour analyse peuvent être effectués afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…).
Un certificat est délivré par l’organisme certificateur pour les produits jugés conformes à la réglementation en vigueur au vu des résultats des contrôles.
La jungle des labels Bio
Voici un petit guide pour vous aider à vous repérer dans la jungle des labels bio alimentaires:
Le plus connu: AB (agriculture biologique)
Propriété exclusive du ministère de l’agriculture qui en définit les règles d’usage, la marque AB garantit à la fois :
- un aliment composé d’au moins 95% d’ingrédients issus du mode de production biologique, mettant en œuvre des pratiques agronomiques et d’élevage respectueuses des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal,
- le respect de la réglementation en vigueur en France,
- une certification placée sous le contrôle d’un organisme agréé par les pouvoirs publics, répondant à des critères d’indépendance, d’impartialité, de compétence et d’efficacité tels que définis par la norme européenne.
D'après le baromètre CSA/Agence Bio 2008, 85% des Français connaissent la marque AB et 84% des consommateurs l'utilisent comme repère lors de l'achat de produits biologiques.
Le plus exigent: Nature et Progrès
Cette association de consommateurs et de professionnels se bat en faveur d'une agriculture biologique respectueuse des hommes, des animaux et de la planète. Elle cherche à protéger et valoriser le milieu rural, à développer les échanges équitables et à défendre l'environnement. Au moyen d'un cahier des charges précis et rigoureux, régulièrement mis à jour, Nature et Progrès intègre en particulier la gestion des déchets et met en avant de nouveaux secteurs de production biologique.
Pour plus d'information:
www.natureetprogres.org
Le logo agriculture biologique européenne:
Jusqu'au 1er juillet 2010, ce label certifie qu'un produit est issu de l'agriculture biologique pratiquée sur le territoire européen. Il n'est pas obligatoire est est donc peu utilisé. Il cohabite généralement avec les logos nationaux.
A partir du 1er juillet 2010, tout devient plus simple?
Le nouveau logo européen, baptisé « Euro-feuille » et choisi par les internautes européens devient obligatoire pour tous les nouveaux emballages conçus à partir du 1er juillet 2010.
Il y aura cependant pour les professionnels une période de transition pendant laquelle les produits étiquetés conformément aux anciennes règles pourront être écoulés: nous allons donc assister pendant quelques mois à une cohabitation entre anciens et nouveaux étiquetages.
Par ailleurs, les professionnels gardent la possibilité d'associer au logo européen un logo bio national, comme le logo AB par exemple.
Le bio, bon pour la planète... et pour vous !
85% des acheteurs de bio invoquent la protection de la santé et le respect de l’environnement comme raisons majeures de leur choix. A raison ? Vaste débat ! On peut cependant se fier à quelques critères objectifs :
- L’interdiction des d’engrais et de pesticides de synthèse dans l’agriculture biologique permet de préserver la qualité de l’air et de l’eau et a un impact positif sur la bio diversité (Etude Inra 2008)
- Un grand nombre de producteurs « bio » accompagnent leur travail d’une démarche éthique et respectueuse de l’environnement : recyclage des déchets, compensation carbone pour les produits importés, respect des conditions de travail…
- L’agriculture conventionnelle fait une grande consommation de produits phytosanitaires et de synthèse dont on retrouve des traces dans les produits. Or certains de ces produits sont des cancérigènes certains ou probables, et d’autres sont considérés comme de perturbateurs endocriniens ou comme des neurotoxiques
- L’absence de résidu polluant dans les fruits et légumes bio permet d’en consommer sans réserve la peau, plus concentrée en antioxydants et en fibres.
- Les plantes bio sont plus chargées en antioxydants bénéfiques pour la santé (polyphénols, Flavonoïdes…), car c’est une arme de défense naturelle contre l’attaque de ravageurs.
- Les plantes bio sont plus chargées en micronutriments car elles ont eu le temps d’arriver à maturation.
- Dans les produits finis, le bio interdit l’usage d’arômes, colorants ou conservateurs artificiels, qui peuvent se révéler de redoutables allergènes
Et le goût dans tout ça ? Difficile d’utiliser des critères objectifs. Cependant, il est clair qu’un sirop réalisé avec des matières premières bio, sans colorant ni arôme artificiel sera plus savoureux qu'un équivalent conventionnel bourré d’artifices… Par ailleurs, un fruit arrivé à maturation sera également plus savoureux qu’un fruit récolté à la hâte.
Quel avenir pour le bio en France ?
Les consommateurs de bio sont de plus en plus nombreux. Le bio se démocratise, il n’est plus réservé aux militants ou aux classes favorisées.
La grande distribution l’a bien compris et s’est adaptée à cette nouvelle demande, en augmentant largement la taille de ses rayons bio et en développant ses propres produits bio.
Attention cependant à ne pas tomber dans le travers du « bio intensif », qui pourrait être préjudiciable : arrosage à outrance, utilisation excessive des engrais autorisés, culture de fruits et légumes hors saison, calibrage, récolte avant maturation, non respect des conditions de travail… pour satisfaire cette forte demande… (Cf une étude très intéressante parue dans Que Choisir de Juin 2010)